HOMELIE DE LA FETE DU TRES SAINT SACREMENT
La fête Dieu que nous célébrons en ce dimanche a vu le jour au XIII siècle. A cette époque, on communiait très peu. Certains pensaient même que la présence de Jésus s’arrêtait à la fin de la messe. L’Eglise a réagi très fermement contre cette affirmation. On s’est mis à montrer l’hostie, on a organisé des processions. Les chrétiens ont également été invités à des temps d’adoration à l’Eglise. Que représente réellement cette fête pour nous aujourd’hui frères et sœurs ? Cette fête où nous célébrons la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, nous rappelle que, comme autrefois dans le désert avec son peuple, Dieu continue de marcher avec nous en nous manifestant toujours son amour. C’est d’ailleurs ce que nous relate la première lecture où Dieu répond aux besoins des fils d’Israël leur donnant la manne du ciel, les abreuvant de l’eau du rocher et les préservant de tous dangers.
C’est ce même amour passionné du Père qui a animé son Fils Jésus qui s’est offert en sacrifice et en nourriture pour nous. Il dit lui-même : « Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.
Si Jésus tient à se donner en nourriture pour nous c’est parce qu’il nous aime et veux être constamment en communion avec nous. Au-delà c’est la vie éternel qu’il désir nous communiquer chaque fois que nous communion à son corps et à son sang. C’est ainsi que dans l’eucharistie nous sommes assimilés à lui. En mangeant son corps et en buvant son sang les Chrétiens sont unis au Christ. Par lui ils sont unis l’un à l’autre spirituellement et matériellement. Ils deviennent membres d’un seul corps.
La présence réelle de Jésus dans la communion a été prouvée dans l’histoire à travers de nombreux miracle eucharistique. Par tous ces signes miraculeux à propos de l’Eucharistie, Jésus nous interpelle et nous invite vraiment à le reconnaitre réellement présent au milieu de nous milieu de nous sous les apparences du pain eucharistique. Devant ce grand mystère force est de reconnaitre notre négligence et mépris vis-à-vis du Christ présent réellement dans la Sainte hostie. Oubliant que l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie chrétienne. D’autres refusent de s’approcher de la communion pour certaines raisons non insurmontable. Or refuser de manger, ne pas manger le corps du Christ, c’est se priver de la vie éternelle.
Demandons pardon au Seigneur pour toutes nos communions indignes et prions-le de nous donner les grâces qui découlent de ce grand mystère.
Mathieu DIZINDJE,
Vicaire à la paroisse notre Dame de la Garde de Nouamou