F/S en Christ et en humanité, « à vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus ». (1 Co 1, 3-4) Rendons grâce à Dieu pour ce jour nouveau qu’Il nous donne à vivre et confions-le-Lui afin que tout aille pour le mieux.
Nous continuons notre méditation avec Ben Sira le Sage qui nous parle, en plus de la foi, de l’engagement à la suite du Seigneur et nous prépare aux difficultés de la mission : « Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humi-liation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance.» (Si 2, 1-6)
Le missionnaire doit s’attacher à cette parole, car elle lui ouvre l’esprit pour se détacher des biens éphémères de ce monde et se laisser remplir du Seigneur. Autrement, le disciple du Christ va vendre son âme. C’est pourquoi, il est bon d’écouter le missionnaire par excellence, St Paul, nous faire cette recommandation : rien ne doit nous séparer de l’amour du Christ. Il faut y être attaché parce que « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. » (Cf. Rm 8, 31-37)
F/S en Christ et en humanité, notre monde actuel a besoin de missionnaires courageux pour changer la face de la terre. Le changement tant souhaité par tous passe par un engagement sans faille, par une détermination à faire bouger les lignes. Alors toi, dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, Il agira.
Dans l’évangile, Jésus annonce sa mort et sa résurrection aux disciples. Difficile nouvelle, mais qui vient corroborer les paroles de Ben Sira le Sage : « Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve. » Bien plus, le missionnaire de l’évangile doit être humble et s’effacer devant les honneurs suicidaires de ce monde. C’est pourquoi l’image de l’enfant est choisie par le Christ. Il faut lui ressembler dans sa simplicité et son amour. L’enfant fait confiance à ses parents et leur obéit.
Seigneur, donne-nous le courage, l’humilité et l’engagement nécessaire pour nous mettre à ton service, Amen.
Père François D'Assise NIAKOURI,
Recteur du Petit Séminaire Alberto Fontana d'Aboisso et
Chef d'Etablissement du Cours Secondaire Catholique d'Aboisso